A propos

Une des premières personnes à m’avoir enseigné une communication « invisible » fut ma mère handicapée bien avant ma naissance. J’ai eu la chance et le bonheur de grandir auprès d’une personne fragilisée et dépendante, qui a su sans aucun mot me démontrer que l’on peut être heureux et faire de sa vie une chance si l’on cherche et persiste sur la piste du bonheur.

D’autres personnes sont venues enrichir cette vision que, peu importe notre enfance, notre famille, notre milieu social… nous pouvons si nous le voulons assez fort percevoir autrement notre parcours de vie, y découvrir des richesses insoupçonnées, des ressources grandissant en secret et se révélant au moment juste.

Si vous vous focalisez sur le début d’un livre ou sur un seul de ses chapitres, vous ne verrez pas sa fin magnifique et lumineuse !

Cette communication si particulière de cœur à cœur m’a été aussi transmise par Martine Garcin lors de ses formations en CPA ; et par les personnes autistes, particulièrement Cheyenne une enfant au chemin si difficile mais qui rayonne d’une grande puissance de vie.

Je l’ai développée grâce à des découvertes et des formations thérapeutiques qui, chacune, m’ont façonné. Qu’il s’agisse de l’apprentissage des massages avec Cécile Durin de l’École des 4 Orients, de l’art martial taoïste le Dahara au côté d’Amaël Ferrando de l’Institut Chun, de la transe en danse avec Jutta Stortz, du travail sur le souffle avec Martine Barjon, de la danse et du chant auprès de Roseline Ferrando et aussi, de l’exploration du chamanisme avec Gilles Wurtz (dont ma quête de vision auprès des indiens Navajos)… toutes ces expériences m’ont permis de sentir le pouvoir de notre esprit sur notre vie, et la force de la beauté du corps en mouvement. L’expression du divin en nous !

Je ne saurais parler de moi sans remercier aussi mes amis fidèles qui m’ont soutenu et inspiré. Il y aurait tant de gens encore à nommer et tant de situations que la Vie a engendrées de manière si parfaite, créative et facétieuse pour m’amener à devenir thérapeute.

En tant que conteur et photographe, je pourrais vous raconter bon nombre d’histoires mais il m’en vient une en particulier pour finir cet « à propos »…

Un homme au ciel regarde des traces de pas sur une immense plage. Celles qu’il a laissées enfant, adolescent et jusqu’au moment de sa mort. Il remarque qu’à certains moments, il marchait seul ; alors qu’à d’autres, viennent s’ajouter deux autres empreintes de pieds.

Il sait :
« Tu étais là mon ange quand j’avais peur, quand j’étais perdu… tu m’accompagnais ?
– Oui, bien sûr » lui répond l’ange dans un sourire malicieux.
« Mais les moments où j’étais le plus perdu, le plus dépressif, le plus en galère, où je croyais basculer dans la folie, ce sont pourtant ceux où tu n’apparais pas à mes côtés ! Étrange… Où étais-tu ?
– Aux moments les plus dramatiques de ta vie, dis-tu… Ah, ceux-là ! Et bien en fait, ce sont mes pas que tu vois !
– Ah bon ? » s’étonne l’homme.
« Oui, toi, tu étais sur mes épaules, mon ami ! Je te portais ! »